Mieux que le bien-être, passez au “mieux-être”

mieux-etre

S’il y a bien un secteur qui a le vent en poupe ces dernières années, c’est bien celui du bien-être. Massage, relaxation, sophrologie… autant d’options qui s’offrent à nous consommateurs pour nous sentir bien. Mais je m’interroge : l’important est-il d’être bien ou d’être mieux ?

Personnellement, j’ai toujours éprouvé une certaine culpabilité à me faire du bien. Syndrome de l’imposteur, bonjour ! Cette idée selon laquelle je ne mérite pas cette parenthèse à me faire chouchouter d’une part, et que vraiment, ça me semble une perte de temps d’autre part (en tout cas c’est l’a priori que j’en ai souvent).

Evidemment, comme pas mal de personnes, on m’a offert plusieurs fois des coffrets et autres “bons massages” en cadeau dont j’ai volontiers profité. Chaque fois je sors apaisée avec la certitude de m’accorder ce genre de moment à moi plus souvent. Et puis non. Au final, je ne me l’accorde jamais.

À plusieurs reprises dans ma vie j’ai connu des périodes difficiles voire douloureuses physiquement et psychologiquement. Souvent on me disait “Fais-toi du bien ! Accorde-toi du temps.” Evidemment, ça ne se produisait jamais. Pourtant, ce n’était pas faute de me faire bombarder par les magazines et autres articles sur les vertus d’une parenthèse bien-être.

se detendre

Mais revenons aux sources.

Selon le Larousse, le bien-être est :

  • Un état agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l’esprit : Éprouver une sensation de bien-être.
  • Une aisance matérielle qui permet une existence agréable.

Autrement dit, le bien-être est une chose déjà acquise et maîtrisée par l’individu. Mais qu’en est-il quand on en est juste au stade d’améliorer son état et son ressenti comme dans mon cas ?

Bam ! Et c’est là qu’arrive le mieux-être.

Selon le CNRTL cette fois (le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales), le mieux-être correspond à l’amélioration de l’état matériel et/ou moral, l’accroissement du bien-être mais aussi des possibilités d’épanouissement vital, voire de l’augmentation du niveau de vie.

Tout de suite ça me plaît davantage. Cette idée selon laquelle on a quand même tous une marge de progression possible. La fin de la culpabilité de ne réussir à atteindre cet état de bien-être (sans parler de la pression pour s’y maintenir !). Le mieux-être implique la responsabilisation de chacun dans son état général (physique et/ou psychologique) et nous offre l’opportunité d’agir pour progresser. Plutôt pas mal, non ?

Concrètement, je fais quoi pour être mieux ?

respirer

Le mieux-être ça commence par des petites choses :

  • S’accorder 5 min pour prendre un café et l’apprécier
  • Regarder les gens passer et laisser son esprit vagabonder
  • Lire un livre
  • Regarder un film ou une série
  • Faire un câlin (à son amoureux/se, ses enfants, un proche, un ami, son chat…)
  • Méditer
  • Faire du sport (du pilates bien sûr 😉 )
  • S’accorder du temps pour ne rien faire (et ne pas culpabiliser !)
  • Faire preuve de gratitude
  • Faire une activité qui vous apporte du plaisir !

Vous y êtes ? Il n’y a pas de bonne ou mauvaise façon de le faire, ce qui compte c’est que VOUS y trouviez un bénéfice. Peu importe aussi la durée de ce moment. L’important est de vous l’accorder. Petit à petit, ces instants de mieux-être se multiplieront voire s’allongeront et vous permettront d’augmenter votre sentiment d’aller mieux au quotidien. Vous verrez, les bienfaits seront aussi bien physiques que psychologiques.

Alors, vous êtes prêts à tester le mieux-être ?

testez le mieux-être
Share:

You may also like

2 Comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *